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KYC AML
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KYC et AML : comprendre ces deux notions complémentaires

25 avr. 2024

La croissance fulgurante de l’économie en ligne a provoqué un besoin sans précédent de mécanismes efficaces pour lutter contre la fraude à l’identité et les activités illicites. Les entreprises doivent aujourd’hui respecter des règles de conformité internationales très strictes pour une connaissance client optimale (KYC) et utiliser les bons outils pour la lutte contre le blanchiment d’argent (AML).

Essayons d’y voir plus clair.

Quelle est la définition du KYC ?

Derrière l’acronyme KYC (Know Your Customer) se cache une définition simple : la connaissance client. Concrètement, il s’agit de contrôler scrupuleusement l’identité de vos clients afin d’évaluer les risques de fraude, de blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme.

L’objectif est de vous assurer qu’ils n’enfreignent pas les réglementations en vigueur afin de vous protéger contre l’usurpation d’identité, mais aussi la corruption. Avec l'émergence flagrante de la digitalisation client, mais aussi la pratique généralisée de nouvelles technologies, les institutions internationales ont instauré un cadre légal strict pour garantir l’intégrité de vos clients. 

Le KYC vous permet ainsi de répondre à un impératif crucial grâce à des vérifications d’identité et des inspections de transactions financières, afin de ne pas vous rendre complice de criminalité financière.

Qu’est-ce que l’AML ?

L’Anti Money Laundering, l’AML, est un terme de référence pour épingler le blanchiment de capitaux. Cette notion désigne un ensemble de procédures destinées historiquement aux banques et institutions financières, mais qui s’est étendu à d’autres secteurs d’activité afin de prévenir d’éventuels transferts de fonds émanant d’activités douteuses et illégales. L’AML permet aux organismes d’être en conformité avec la réglementation et de pointer du doigt les activités suspectes afin de les signaler aux autorités. Ces établissements assurent ainsi une approche proactive de la lutte contre les blanchiments d’argent en suivant des processus de conformité normatifs.

Par conséquent, L’AML permet de : 

  • Lutter contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme 

  • Réduire les effets indésirables de l’activité économique criminelle

  • Favoriser l'intégrité et la stabilité des marchés financiers

Quel est le lien entre le KYC et l’AML ?

Si le KYC et l’AML diffèrent du fait de leur cadre de conformité distinct, ils sont parfaitement compatibles. Chacun bénéficie de processus et d'objectifs différents, mais une politique AML efficiente requiert un KYC fiable. 

Pourquoi ? Tout simplement, car si vous n’êtes pas à même d’établir la véritable identité de vos clients et leur source de fonds, aucun délit financier ne pourra être détecté. Tous vos efforts de prévention déployés en amont seront alors vains. Ces deux notions s’imbriquent dans une logique de lutte active contre le blanchiment d’argent en surveillant les transactions suspectes, afin de détecter des activités illégales.

Le KYC fait référence à l’identification et au filtrage de vos clients potentiels. Il vous permet de détecter les risques que ces derniers peuvent représenter pour votre entreprise. L’AML va lui se concentrer sur la détection et la prévention des attaques financières. Le KYC peut ainsi être considéré comme la première étape de la conformité AML. Mais, ce n’est que le point de départ d’un vaste programme de lutte contre le blanchiment d’argent.


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